17 octobre au 25 novembre 2007
=> Maison Folie de Wazemmes - Lille
 

De tous les habitants du Nouveau Monde, les Bushinengués sont
les seuls à pouvoir, sans la moindre exagération, se prévaloir
d’une tradition de résistance sans relâche à l’esclavage,
et à pouvoir se revendiquer comme de vrais « Nègres marrons ».
Les Premiers Temps, Richard Price

l'exposition 

Noirs marrons est le terme qui désigne tous les esclaves, qui, de par le monde ont résisté à l’ordre colonial, injuste et cruel, en fuyant ou en se révoltant. En Guyane et au Surinam ils se réfugiés dans la forêt amazonienne et sur les fleuves.
 
Fruit d'une résidence de création inédite, 10 artistes Guyanais et Métropolitains proposent une lecture artistique des 5 siècles de résistance des Noirs marrons de Guyane. Arts plastiques, musique et installations vous permettront de découvrir cette société originale.
 
Plus qu’une exposition historique, « Jungle resistance » se propose de faire se rencontrer guyanais et métropolitains, afin d’aboutir à une interprétation contemporaine et créative de l’Histoire et de ses aboutissements actuels.


Plusieurs soirées de projection de films, de documentaires et d’art vidéo seront programmées. Un atelier de danse saramaca sera proposé, ainsi qu’un concert de reggae.

EN SAVOIR PLUS ? => téléchargez le dossier complet de l'exposition

qui sont les 'marrons' ?

Les Marrons sont aussi appelés les bushinengee terme qui signifie « Noirs de la forêt ».

L’histoire des Bushinengee débute au XVIII siècle par des révoltes d’esclaves noirs dans les grandes plantations esclavagistes du Suriname (ancienne Guyane Hollandaise). En fuyant l’esclavage, ils ont fui dans l’immensité de la forêt amazonienne pour s’installer sur les bords du grand fleuve Maroni. A l’inverse de ceux des Iles de la Caraïbe d’où il était quasiment impossible de fuir, les esclaves révoltés des plantations du Surinam ont pu, aidés par les populations amérindiennes, trouver refuge dans la forêt protectrice amazonienne de la Guyanne française. C’est dans les années 1713-1715, lors de la victoire des Français sur les Hollandais, que plus de 10 000 réfugiés s’installèrent sur les rives du Maroni, fleuve frontière entre les Guyanes française et hollandaise. Reconnus libres en 1763, ils allaient créer un art tout à fait spécifique que les spécialistes, les ethnologues américains Richard et Sally Price, le géographe Jean Hurault ou l’historien de la Guyane Pierre Servin vont tenter d’expliquer.

Répartis en 4 ethnies distinctes : les N’djuka, les Paramaka, les Saramaka et les Aluku, ces peuples ont élaboré une culture originale et ont développé des formes esthétiques qui leurs sont propres à travers l’art, la sculpture, la couture, les croyances, les danses et les musiques.

 LES ARTISTES 

- Patrice Pellerin, BD-iste (Nantes) => biographie

- Jean-Pierre Triveillot, plasticien et sculpteur (Cayenne) => biographie

- François Bensignor => biographie

- Antoine Cercueil, photographe (Cayenne) => biographie

- Charlotte Cochelin, plasticienne (Lille) => biographie

- Catherine Mamecier, vidéaste (Nancy) => biographie

- Vincent Ouadot (Nancy)

- Marcel Pinas (Sain-Laurent / Albina)

- Douchan (alias Rémi Auburtin) => biographie

quelques PHOTOS

croquis hutte hutte


fête village carte village

LIENS


lA MAISON FOLIE dE WAZeMMES


- Adresse : 70 rue des Sarrazins - 59800 LILLE

- Metro : Gambetta - Wazemmes - Montebello

 - Ouvert du mercredi au samedi de 14h à 19h
et le dimanche de 10h à19h

- Accés aux personnes à mobilité réduite

- Renseignements : 03.20.78.20.23

MFW

Site internet :

=> Le site officiel (de la mairie de Lille)

--- Vernissage le vendredi 19 octobre à partir de 18h ---





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AVEC LE SOUTIEN DE :


Maison Folie de Wazemmes   ville de lille

 Télérama
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Crédit: Kwt Prod'